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 Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants

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ingrid02

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Nombre de messages : 1953
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MessageSujet: Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants    Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants  EmptyVen 3 Juin 2011 - 17:32

Source : http://www.chine-informations.com
31/05/2011

Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants de carapaces de tortues

Trois membres d'un réseau de trafic ont été arrêtés pour avoir tenté de vendre 17 carapaces de tortues marines à Pointe-Noire, a-t-on appris mardi à Brazzaville de source proche du Projet d'Appui à l'Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).
Selon le coordonnateur du PALF, Naftali Honig, les côtes congolaises et celles de l'Afrique centrale accueillent un nombre important de sites de ponte pour les tortues marines, le long des plages et des campagnes pour l'amélioration de la conservation des tortues y sont menées depuis un certain temps maintenant.
Récemment, des enquêteurs ont rapporté qu'ils se sont vu offrir des carapaces de tortues marines tout juste à côté d'un large panneau signalant le caractère illégal d'une telle vente.
L'observation des tortues marines est une activité importante pour le développement de l'écotourisme et qui permet de changer les économies locales, alors pourtant que leurs populations continuent à être décimées. Le trafic demeure fort et les arrestations pour trafic de tortues marines rares.
Les tortues marines font partie des espèces intégralement protégées au Congo et leur commerce est illégal.
L'arrestation de ces trafiquants intervient au moment où le Congo abrite à Brazzaville un sommet sur la préservation des trois bassins forestiers tropicaux du monde, les bassins d'Amazonie ( Amérique du sud), du Congo (Afrique centrale) et du Bornéo-Mékong (Asie du sud-est).
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ingrid02

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MessageSujet: Re: Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants    Congo : arrestation à Pointe-Noire de trafiquants  EmptyJeu 16 Juin 2011 - 9:46

Ca tourne à la polémique...

Source : http://congo-dechaine.info

Une ONG use de trafic d’influence pour contrer deux opérations menées par le PALF

Depuis une décennie des opérations de sensibilisation à la protection des tortues marines sont menées en République du Congo. Ces animaux depuis cette année sont intégralement protégés. Le PALF a réalisé avec succès une première opération d’infiltration qui a conduit à la récupération de 17 carapaces de tortues et à l’arrestation de trois trafiquants.

Le suivi de l’opération a tourné au désastre. Une ONG travaillant avec les villageois pour libérer les tortues prises dans les filets de pêche a pris des mesures pour faire libérer les trafiquants. Les braconniers ont donc été relachés.

Ce type d'entrave à la justice ne peut être toléré. Nous nous battons en permanence pour l’amélioration du système juridique, et une ONG de conservation vient contrecarrer nos efforts parce qu’elle ne peut pas croire que la dizaine d’années qu’elle a passée à éduquer environementalement parlant les populations n’a pas été suffisante pour stopper leurs activités illégales.

Le dimanche 29 mai 2011, le PALF a été informé qu'un groupe d'hommes de la Pointe-Indienne (juste au nord de Pointe-Noire) agissaient à l’encontre des actions de l’ONG Renatura, qui aide à réparer les filets de pêche endommagés par les tortues marines, en capturant illégalement des tortues pour «vendre» leur libération à de naïfs touristes ou à des bouchers qui en vendent la viande. Dix-sept carapaces de tortues marines, des sous-produits de la viande de tortue, devaient être vendues à Pointe-Noire où trois trafiquants ont été appréhendés le mardi 31 mai. Les suspects ont déclaré aux enquêteurs que les morceaux de filet qui leur sont donné par l'ONG ne suffisent pas.

Le PALF a contacté Renatura dans la soirée du 31 pour voir comment l'application de la loi sur la faune pourrait être améliorée, mais a été choqué par la réponse donnée par la coordinatrice de Renatura, Nathalie Bréheret, qui a affirmé qu'elle voulait faire libérer immédiatement les suspects par la gendarmerie. Elle a déclaré qu'elle était certaine que ces hommes, en particulier l'un des suspects qui collabore depuis longtemps avec Renatura, ne pouvait pas être coupable et qu’il avait été piégé par les enquêteurs. Sans aucune preuve à l'appui, Mme Bréheret a maintenu sa position en dépit des informations contradictoires obtenues pendant l'enquête et l'arrestation en flagrant délit.

Le lendemain matin, Nathalie Bréheret accompagnée d’un collègue s’est rendue à la gendarmerie où elle a affirmé que des émeutes étaient à craindre à la Pointe-Indienne (ces informations sans fondement ont été transmises au PALF par la gendarmerie). Rénatura a, à la suite, relayé ces mêmes rumeurs à la Direction départementales de l’Economie Forestière (DDEF). Madame Bréheret a aussi prétendu auprès du PALF que les tortues marines ne sont pas protégés par le droit congolais (à la gendarmerie), il semble qu'elle n'était alors pas au courant du nouveau statut de protection intégrale(tel que publié au Journal Officiel d’avril 2011), c’est au Congo le statut de protection de la faune le plus élevé.

Il semble que Renatura ait été plus préoccupé par ses relations avec les populations de la Pointe-Indienne qui semblaient croire que l'opération d'infiltration avait été organisée par Renatura. Un tel degré de méfiance et d'incompréhension est tout à fait surprenant étant donné les contacts entretenus depuis une dizaine d'années. Nous comprenons que ce n'est pas du tout un incident isolé et que le niveau de trafic de tortues (associé à la vente aux touristes) et la consommation de leur viande reste beaucoup plus élevé que Renatura ne le reconnaît. Cela dit, les succès et les échecs des projets de sensibilisation à l'environnement ne devraient avoir aucune incidence sur l'application des lois sur la faune nationale. L’action de Renatura à la gendarmerie et à la DDEF a surtout été axée sur la libération de l'un des trois suspects avec lesquels Nathalie Bréheret a déclaré avoir une relation de travail étroite (elle a cependant admis le bénéfice potentiel des procédures judiciaires, engagées contre les deux autres suspects, comme si elle n’était résolue à libérer qu’une personne en particulier).

Il a été décidé par le Directeur Départemental de l’Economie Forestière que l'affaire serait portée devant les tribunaux, malgré l’action illégale de Renatura. La gendarmerie a donc été en charge du transfert. Le 2 Juin le Chef de Brigade (CB) de la gendarmerie a déclaré au PALF que le procureur de la République avait pris la décision de libérer les criminels. Il s’agit du même Chef de Brigade que Nathalie Bréheret avait contacté le matin suivant l'arrestation. Le 2 juin était un jour férié, le PALF n’a pu voir le procureur de la République que le 3 Juin. Le procureur a informé le PALF qu'il n'avait pas pris la décision de libération et qu’elle provenait de l’initiative irrégulière du CB de la gendarmerie (Décision prise sans que le Procureur de la République en soit informé).

A noter un cas indépendant mais comparable : un suspect arrêté le 1er juin pour avoir été vendu 7 mains et un crâne de mandrill, a lui aussi été libéré. Le trafic d'influence a un effet viral, il doit être éliminé rapidement car il remet en question l'application de la loi dans son ensemble. Ce n'est pas à Renatura de décider si tel ou tel criminel doit être remis en liberté, mais c’est du ressort du seul tribunal. Ils affirment que ces carapaces de tortues étaient vieilles et résultaient de captures accidentelles. Tant bien même, aucune de ces captures n’a été déclarée auprès du ministère compétent. Malheureusement, nous comprenons que des tortues sont consommées quand elles ne peuvent pas être vendues à des étrangers (les deux activités sont illégales et se produisent régulièrement dans le dos de Renatura à la Pointe-Indienne). Le but de l'application du droit de la faune est précisément d'éviter de tels cas.

Naftali Honig
Coordonnateur PALF
République du Congo
+242 06 939 00 25


Pour RENATURA

Nathalie Bréheret (membre fondateur et coordinatrice de RENATURA présente sur le terrain depuis 10 ans) nous a déclaré ce qui suit :

L'action du PALF (Projet d'appui à l'Application de la Loi sur la Faune sauvage au Congo), à l'origine de l'affaire, s'est déroulée selon des procédures contestables: Trois membres du PALF, dont une femme (pour inspirer confiance) se sont rendus à Tchilassi et ont proposé 50 000XAF pour chaque carapace de tortue qui leur serait apportée. Cette somme est considérable pour des populations en situation de précarité.

Les pêcheurs possèdent tous, pour des raisons coutumières et mystiques des carapaces anciennes sur le toit de leur maison. Ils sont allés rassembler 17 carapaces (représentant donc la somme de 850 000XAF) pour les apporter aux enquêteurs qui les piégeaient. Ces trophées ont été chargés dans le coffre d’un taxi et emmenées par les membres du PALF accompagné de trois villageois sur Pointe-Noire, mais la destination finale était la gendarmerie.

RENATURA déplore :

que cette action ait créé artificiellement un pseudo réseau de trafic et que le PALF fasse de cette provocation une grande victoire de la protection de la nature ;
qu’elle ait fait de villageois, qui en temps ordinaire sont des protecteurs de ces animaux, des délinquants ;
qu’elle ait été préparée sans que l’association ait été consultée ;
qu’elle ait fait perdre à RENATURA la confiance des pêcheurs durement acquise en 10 ans de travail acharné
qu’elle remette en question une action qui permet annuellement le sauvetage de 1500 tortues.


Notre avis :

Dans Déchaîné, nous passons régulièrement les publications de RENATURA et nous continuerons à le faire.

RENATURA pêche-t-elle par excès de confiance comme le pense le PALF ?

Le PALF use-t-il de méthodes contestables comme le dit RENATURA ?

Sans doute un peu des deux, mais à notre avis, la conservation des espèces doit passer par la loi qui est claire dans ses libellés : Le commerce des espèces protégées et de leurs trophées est strictement interdit. Cette interdiction ne souffre aucune exception et qu'un "homme de confiance" de RENATURA soit impliqué serait plutôt une circonstance aggravante. Nous pensons aussi que l’intervention de Nathalie auprès des autorités était déplacée et qu'elle aurait dû laisser le parquet faire son travail. Son action est assimilable à de la corruption active chose que nous ne pouvons pas approuver.

Le PALF a certes piégé les trafiquants arrêtés, comme eux même ont piégé les tortues, c’est encore une fois l’histoire de l’arroseur arrosé. Le PALF n’a pas utilisé de méthodes d’appâtage différentes de celles qui seraient utilisées par des négociants malhonnêtes.

Nous déplorons cependant toutes les discordances entre les différentes ONG de protection de la faune qui tirent à hue et à dia plutôt que de naviguer de concert.

Nous laissons cette tribune ouverte pour que les différents intéressés puissent s’y exprimer en toute liberté.
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